Surbooking : Tout savoir sur cette pratique étonnante

Même en achetant vos billets longtemps en avance sur Algofly.fr, vous n’êtes pas à l’abri qu’une compagnie aérienne vous refuse l’embarquement pour cause de surbooking. Bloqué à l’aéroport, la liste des conséquences de cet événement peut s’avérer longue : Perte de correspondance, jours de vacances gâchés… Malgré tout, cette pratique peut aussi faire des heureux!

Une pratique légale et généralisée

Les compagnies aériennes ont le droit de vendre plus de billets que de places disponible dans leur avion. Cette pratique n’est pas systématique mais elle s’est fortement généralisée, le procédé étant tout à fait légal.

La raison : en moyenne 5% des passagers annuleront leur voyage. En vendant 5% de billets supplémentaires les compagnies se garantissent alors un taux de remplissage de 100%.
Sauf que parfois, le nombre de désistements n’a pas été suffisant…

Avant de refuser une personne pour cause de surbooking, la compagnie est censée demander à tous ses passagers s’il y a des volontaires pour renoncer à leur vol.

Comment éviter le surbooking ?

Dans les faits c’est un peu le dernier arrivé dernier servi. Le critère de choix principal quand l’avion est surbooké serait donc l’heure d’arrivée à l’embarquement : plus vous arrivez tôt au check-in et dans la salle d’embarquement, moins de chance vous avez de tomber dans les mailles du surbooking. Vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous avez peur d’être surbooké !

Un passager ne peut pas être pénalisé plus qu’un autre s’il a acheté son billet d’avion moins cher ou au dernier moment. Les compagnies ne font pas de différence.

Sachez que vous êtes prioritaire pour embarquer dans l’avion si vous êtes une personne à mobilité réduite (femme enceinte / femme accompagnée d’enfants en bas âge / personne handicapée / malade sur civière) ou bien si vous êtes un enfant non accompagné ou exercez certaines professions (par exemple, un médecin devant opérer).

Deux solutions proposées suite à un refus d’embarquement

Parfois on n’y échappe pas, après un refus d’embarquement vous avez deux choix possibles :

• Attendre le prochain vol disponible

Dans ce cas la compagnie aérienne en faute vous doit assistance et prendra en charge tous les frais liés à votre attente : hôtel, restauration, rafraîchissements, appel téléphonique, connexion internet… Vous patienterez selon les cas, de quelques heures à 1 journée.

• Annuler votre départ si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas prendre l’avion suivant

Dans ce cas la compagnie aérienne vous remboursera 100% du prix de votre billet. Rien ne vous empêche d’utiliser ce remboursement pour prendre des billets sur une autre compagnie pour un vol suivant.

Indemnisation pour préjudice de surbooking

Que vous choisissiez l’une ou l’autre des deux options ci-dessus vous pouvez bénéficier d’une indemnisation forfaitaire, celle-ci repose sur un barème légal :

– Vol jusqu’à 1500km :      250,00€ (dans l’UE) – 250,00€ (entre l’UE et un pays hors UE)
– Vol de 1500 à 3500km :  400,00€ (dans l’UE) – 400,00€ (entre l’UE et un pays hors UE)
– Vol de plus de 3500km :  400,00€ (dans l’UE) – 600,00€ (entre l’UE et un pays hors UE)

La compagnie qui vous a surbooké a pour obligation de vous communiquer une notice écrite détaillant la démarche pour obtenir cette compensation.

Les avantages du surbooking

Paradoxalement certains passagers sont friands de surbooking. Leurs intérêts se trouvent dans les indemnisations et avantages proposés ci-dessus. Le voyageur qui a du temps y voit un moyen comme un autre de gagner de l’argent. De plus, il ne perdra pas ses Miles accumulés sur le vol non réalisé !
Un autre « point positif » du surbooking pour certains passagers : Le sur-classement! Avant de refuser à l’embarquement un passager de la classe économique, la compagnie va proposer de le surclasser s’il lui reste des places en business ou en première. Toutefois, la compagnie choisira en priorité les voyageurs en possession de carte de fidélité ou de carte privilège.

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